Chloé Bensahel – Tisser avec les plantes
L’impact du choix de la plante que l’on tisse sur l’habitabilité de notre planète c’est que que l’on va découvrir dans cette conversation.
Les mystères de la beauté du tissage avec des plantes.. c’est le programme de cet épisode dans lequel on vous emmène découvrir tout un tas de choses que on ignorait, notamment la fabrication de fil de papier d’ortie.. et ce aux cotés de Chloé Bensahel.
Cette « artiste artisan » veille à ce que les fils qu’elle utilise aient le moins d’impact possible sur l’environnement.
On le sait aujourd’hui, les fibres synthétiques et notamment celles dérivées du plastique, ont un impact catastrophique sur nos écosystèmes (emprunte carbone démesurée, toxicité etc).
Ce que l’on connait moins, ce sont les impacts cachés de certaines fibres naturelles comme le coton. Lorsqu’il n’est pas bio il impactera terriblement les sols, les humains qui les cultivent. Quant au coton bio, il aura quant à lui un impact hydrique démentiel.
Sans que l’on s’en rende compte, ce sont 2500 à 3000 litres d’eau qui seront nécessaire pour 1 t-shirt en coton. Cela représente des centaines de douches.
Ces ordres de grandeurs, nous amènent à reconsidérer la place des fibres végétales dans notre quotidien, ainsi que celle de l’artisanat, de l’art.
Aujourd’hui plus que jamais, les artisans, designers et artistes ont donc une responsabilité en choisissant de travailler telle matière plutôt qu’une autre et c’est précisément cela que l’on va explorer à travers la démarche de Chloé Bensahel.
Parmi les fibres naturelle que Chloé travaille, toutes sont choisies avec beaucoup d’attention et de sensibilité. Certaines sont bien connues comme le lin, le chanvre, la laine, mais d’autres sont beaucoup plus inédites comme les orties ou encore les plantes envahissantes comme le Kozo.
Chloé fabrique son propre son fil de papier pour certaines de ses pièces et elle nous explique comment dans cet épisode !
Très bonne écoute !