Guillaume Poignon
Guillaume Poignon – fondateur d’atelier Emmaüs
Cette semaine nous parlons avec Guillaume Poignon, le fondateur d’atelier Emmaüs.
Guillaume est ingénieur de formation, diplômé de l’école Centrale, il quitte il y a quelques années son boulot dans l’industrie automobile pour donner davantage de sens à sa vie.
Ses différentes expériences l’ont poussé à imaginer un nouveau modèle d’insertion par la formation qui fait le pont entre le design, l’artisanat et la grande exclusion.
Emmaüs lutte depuis plus de 70 ans contre l’exclusion avec ce que la société met de côté, ce que les gens ne veulent plus. Ils transforment tout cela en opportunités et en ressources.
L’atelier Emmaüs c’est une initiative incroyable, adhérente et très investit dans le réseau Emmaüs, tout en évoluant de façon complètement autonome. L’Atelier permet à la fois d’être un tremplin professionnel pour des personnes en grande difficulté, tout en étant un acteur fort de l’économie circulaire.
Vous verrez Guillaume nous l’explique très bien dans l’épisode. Avec son équipe d’ébéniste professionnels, les artisans apprenants apprennent à fabriquer des pièces d’agencement pour des décorateurs en privilégiant à plus de 50% les filières d’approvisionnement en matière de récupération.
Atelier Emmaüs c’est aussi une maison d’édition qui collabore avec des designers de renoms pour imaginer des objets réalisés entièrement à partir de matières récupérées. Les designers pensent le process de fabrication de telle sortie qu’il puisse devenir le parfait support pédagogique pour les artisans apprenants, directement intégrés à l’équipe d’ébénistes de l’atelier.
Guillaume en parle d’ailleurs de cette confiance incroyable que donne cette expérience à toutes celles et ceux qui passent par l’atelier Emmaüs.
La dernière pièce de leur collection sera d’ailleurs présentée durant Paris Design Week tout début septembre – je vous mets toutes les infos dans les notes de l’épisode et vous invite à y faire un tour si vous voulez découvrir des objets remplis de sens !
Comme d’habitude, on termine la discussion par parler du beau et Guillaume va même plus loin en nous interpellant sur la question de la consommation qui est aujourd’hui la grande absente des débats de cette quête d’un monde avec davantage de sens !